La psychologie du ‘je recommence en janvier'

C’est pas un manque de motivation, c’est un mécanisme de défense

Quand quelqu’un dit “je recommence en janvier”, ce n’est pas forcément parce qu’il ou elle ne veut pas. Au contraire, cette phrase trahit souvent une réelle envie… mais aussi un inconfort. En réalité, c’est une stratégie d’évitement mentale plutôt qu’un simple choix logique.

Repousser au 1er janvier, c’est se donner du temps, se rassurer, fuir un petit échec ressenti ("je n’ai pas tenu mon rythme en décembre") en l’enveloppant dans une promesse future. Et cette promesse semble d’autant plus crédible qu’elle est liée à un symbole collectif fort : la nouvelle année.

Mais derrière ce mécanisme se cache un schéma bien connu : “l’illusion du grand redémarrage”. On se dit qu’on fera mieux, plus fort, plus longtemps... demain. Mais demain n’est pas plus simple. Il est juste plus loin.

L’effet de rupture : quand on coupe trop, on repart de plus bas

Ce qu’on oublie souvent, c’est qu’une pause longue et totale (aucune activité, aucune régularité, aucune stimulation physique) ne fait pas que “mettre sur pause” : elle nous fait reculer. Mentalement d’abord (on perd le réflexe de mouvement), puis physiquement (on déconditionne, on se raidit, on accumule fatigue et tensions).

Résultat : en janvier, ce n’est pas une “reprise” mais une re-construction. Et ça, c’est dur pour le mental. Il faut regravir une pente qu’on avait déjà franchie. Ce qui était une routine devient à nouveau un défi. Et ça augmente le risque d’abandon précoce… en janvier.

C’est un cercle vicieux : plus on croit qu’on recommencera “à fond” plus on se décourage vite quand la réalité est moins spectaculaire que prévue.

Comment sortir de ce piège mental : 3 principes à appliquer

1. Faites moins, mais faites.
Si vous ne pouvez pas faire 4 séances par semaine, faites-en 1. Ou 2. Même 15 minutes. Ce qui compte, ce n’est pas la quantité mais la continuité. Rester en lien avec le mouvement, c’est préserver votre élan.

2. Arrêtez d’attendre les “bonnes conditions”.
Elles n’existent pas. Décembre n’est pas plus compliqué que janvier, juste différent. Faire du sport en hiver, c’est aussi apprendre à vous adapter, à faire avec moins, mais mieux. Et cette compétence est bien plus précieuse qu’un “nouveau départ”.

3. Remplacez les promesses par des preuves.
Plutôt que de dire “j’irai à la salle 3 fois par semaine dès janvier”, demandez-vous ce que vous pouvez faire aujourd’hui pour envoyer un signal clair à votre cerveau : “Je suis déjà en mouvement”. Même un échauffement, une petite séance maison, une marche rapide… c’est une preuve.

Ce que vous commencez maintenant, vous n’aurez pas à le recommencer plus tard.
Faire un petit effort maintenant, c’est alléger la charge mentale de janvier. C’est vous épargner un faux départ. C’est aussi vous prouver que vous êtes capable d’agir, même quand ce n’est pas parfait.

Et ça… c’est le vrai cadeau que vous pouvez vous faire pour cette fin d’année. 🎁

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